Transports et énergie

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Principe

Les transports sont nécessaires. Les personnes et les marchandises doivent pouvoir être transportées :

  • rapidement (produits frais, chaîne du froid)
  • en tous temps (horaires restrictifs, été-hiver)
  • dans toutes les directions (nord-sud, est-ouest)


L’offre des transports a des limites. Les transports perturbent l’environnement : pollution, bruit, encombrement, bétonnage, ...


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Comment résoudre cette contradiction ?

Le problème essentiel des transports est un trafic routier important. Un taux de motorisation élevé entraîne l’encombrement de nombreux axes routiers, ainsi que des dommages à l’environnement et à la santé (qualité de vie). Une partie du trafic routier doit nécessairement être reportée sur le rail. Pour y parvenir, la politique coordonnée des transports prévoit :

  • le développement des transports publics
  • la pénalisation du trafic automobile par des restrictions et des taxes (taxe sur l’essence, centime climatique, taxe sur le CO2, péage urbain, ...)


Economie d'énergie et pollution

Pour limiter la consommation d’énergie liée aux transports, voici quelques mesures prises par :

  • les constructeurs de voitures : diminution "essence/km" et véhicules électriques
  • les pouvoirs publics (Confédération, cantons, communes) : expertise, normes antipollution, filtres à particules (véhicules diesel), taxes, ...
  • les entreprises et les personnes privées : camions chargés à l'aller et au retour


Les gaz d’échappement polluent gravement l’air que nous respirons, à cause :

  • des oxydes d’azote (NOx)
  • du CO2 ou gaz carbonique, responsable de l’effet de serre
  • du monoxyde de carbone (CO)


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Les principaux biocarburants

L’expression « biocarburant » signifie que ce carburant est obtenu à partir de matériaux organiques. On emploie également les expressions « carburant vert » et « agrocarburant ».

Substituts aux carburants fossiles, les biocarburants sont aujourd’hui une réalité et sont incorporés aux carburants classiques à hauteur de 5 à 10% dans plusieurs pays. Dans la limite de 10 %, ce mélange ne nécessite pas d’adaptation moteur. On distingue aujourd’hui trois générations d’agrocarburants.

Le biocarburant de première génération est produit à partir de cultures destinées à l’alimentation. Par exemple, un champ de colza peut servir à produire de l’huile alimentaire ou du biocarburant. Plus spécifiquement, ce sont des plantes oléifères (à huile) ou des plantes à sucre qui sont utilisées pour produire du biodiesel ou du bioéthanol.

Le problème, c’est que la production de ces biocarburants entre en compétition avec la production alimentaire, et donc avec la disponibilité des aliments dans le monde.

Les biocarburants de deuxième génération sont les successeurs des biocarburants actuels (dits de première génération). En n’utilisant que les parties non comestibles des plantes et les déchets agricoles, les biocarburants devraient permettre de produire, sur la même surface cultivée, à la fois des aliments et de l’énergie.

Les biocarburants de troisième génération sont produits à partir d’algues riches en acides gras. Pour l’instant, on en est encore au stade recherche et développement. Mais, les scientifiques espèrent qu’à l’avenir on pourra élaborer du biodiesel, du gaz de synthèse et même du bio-kérosène à partir de ces végétaux disponibles en quantités illimitées dans les mers.