Respect du vivant, éthique, bioéthique

De MeM en ligne
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Bioéthique

Le terme « éthique » provient du grec « êthos » qui, comme le latin « mores », renvoie au comportement, aux mœurs. Il s’agit donc, au sens strict, des comportements qu’il faut avoir dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.

La bioéthique est une partie de l’éthique. En tant que telle, elle est une recherche de normes morales applicables aux sciences du vivant, y compris la médecine.

De plus, la bioéthique a vocation à être pluridisciplinaire, puisque sa portée s’étend aussi bien à la médecine et à la biologie qu’à la philosophie, au droit, à la théologie, etc.


Th8 respect vivant 1.jpg


Le clonage

Le clonage ne fait pas partie des techniques du génie génétique. Dans un tel cas, les gènes ne sont absolument pas modifiés : ce sont uniquement des cellules qui sont déplacées. Le clonage est une action tentant de reproduire artificiellement des êtres totalement identiques.

Le problème éthique existe dans la possible application du clonage à l’homme. Un mixage de ces possibilités avec le génie génétique permettrait, par exemple, la création d’une armée d’êtres identiques conçus pour combattre.

Domaines des sciences de la vie concernés par la bioéthique

L’homme doit aborder la question du sens et des conséquences des progrès scientifiques, tels que :

  • l’assistance médicale à la procréation (à cause de son potentiel eugéniste)
  • la contraception
  • l’avortement
  • le don de gamètes ou d’embryons
  • les questions de clonage humain
  • le diagnostique prénatal ou préimplantatoire
  • les thérapies géniques
  • l’eugénisme (stérilisation d’handicapés mentaux et de personnes à risque génétique...)
  • le statut juridique de l’embryon et du foetus, lié à la dignité de la vie humaine
  • l’euthanasie
  • ...


Génie génétique et éthique

La mauvaise utilisation du génie génétique peut présenter des problèmes éthiques importants. Certains parlent de « bébés à la carte » dont la conception, partant d’une cellule fécondée in vitro, permettrait le choix de toutes les « options » possibles pour le futur enfant (sexe, couleur des yeux, couleur des cheveux, taille, poids, capacité de développement, ...). On pourrait ainsi créer des gens prévus pour certaines tâches (champion du monde du 100 mètres…).

Heureusement, le génie génétique n’évolue pas dans un vide juridique. La Constitution fédérale contient toute une série de principes destinés à le réglementer. Elle interdit (art. 24) de modifier l'information génétique de l'Homme et règle les principes régissant l’utilisation du génie génétique sur les animaux et les plantes. La Confédération veut donc éviter les abus et permettre une utilisation responsable du génie génétique.